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Les données personnelles au service d’une mobilité responsable

Et si l’on mettait les données personnelles au service d’usages plus responsables ? C’est l’un des paris du programme Agremob. Numericité vous en dit plus sur cette initiative qui vise à transformer la mobilité urbaine.

Lancé en 2020, le programme Agremob est porté par le quartier urbain d’activité bas carbone Atlantech à La Rochelle. Ce programme étudie le comportement des usagers en terme de mobilité pour proposer des solutions de mobilité urbaines optimisées et respectueuses de l’environnement.

La FING, la Fabrique des Mobilités, le CNAM mais aussi Numericité interviennent sur le chantier du self data, ou comment utiliser les données personnelles pour encourager le changement du comportement usager. En quelques mots, l’idée consiste à « récupérer » les données issues des applications de mobilité (VTC, location de deux-roues, réseau ferroviaire…) pour les analyser et proposer des solutions alternatives avec un moindre impact carbone.

Première étape : la récupération des données. Le service Cozy Cloud se charge de la récupération des données sur les différentes applications existantes tandis qu’en parallèle, une application, Traces, développée par la start-up d’État La Fabrique des Mobilités, permet de récupérer ses données de déplacement via la géolocalisation. Numericité coordonne ce développement ainsi que le recrutement de volontaires testeurs qui vont enregistrer leurs déplacements via Traces et récupérer leurs autres données personnelles via Cozy Cloud. L’objectif : 500 testeurs d’ici fin 2021 et un interfaçage avec Cozy Cloud afin de pouvoir agréger l’ensemble des données pertinentes à l’établissement de recommandations de mobilité. En 2022, c’est l’application Coach CO2 qui proposera ces recommandations en fonction des données récoltées.

Plusieurs autres projets de self data sont en cours sur le territoire national : à Lyon – au service de l’action sociale – et à Nantes – au service de la transition énergétique. Tous reposent sur le fait que le RGPD favorise une réappropriation des données personnelles et leur utilisation au service du bien commun. En l’occurrence, il s’agit de repenser l’urbanisme et la mobilité en prenant en compte le facteur écologique et de proposer des services publics toujours mieux adaptés au regard de ces problématiques.

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