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Sensibiliser le premier acteur mutualiste français aux enjeux liés à l’ouverture et à la circulation des données assurantielles

Le contexte

Le groupe Vyv, 1er groupe mutualiste français, souhaite être accompagné dans la définition de son positionnement autour de l’ouverture des données assurantielles à l’aune de la publication le 28 juin 2023, d’une proposition législative relative à un cadre européen pour l’accès aux données financières.

Cette publication précède une phase de discussion et de co-construction avec les différents acteurs du secteur en vue de la publication ultérieure d’un texte consolidé.

L’enjeu pour le groupe est de diffuser au sein des différentes entités une position innovante et progressiste sur l’ouverture des données, au détriment d’une position conservatrice qui prédomine parmi les différents acteurs du secteur. La donnée assurantielle est considérée par de nombreux acteurs du secteur comme une propriété stratégique n’ayant pas vocation à être mise à disposition à des tiers.

Il s’agit donc pour le groupe d’impulser une réelle dynamique sur ce sujet afin d’être en mesure d’orienter les discussions qui suivront la proposition législative relative à un cadre pour l’accès aux données financières.

C’est dans ce cadre, et notamment pour notre connaissance du rôle stratégique de l’ouverture des données et de son impact pour les organisations, que Numéricité a été sélectionné pour réaliser cette mission.

Le challenge

« Réussir à aligner les différentes parties prenantes du groupe Vyv sur une position ambitieuse autour de l’ouverture des données assurantielles, qui permette de mettre l’usager au centre de l’utilisation des données assurantielles. »

Le résultat

Trois sessions de sensibilisation à l'ouverture des données

Trois open lab pour définir collectivement la position à adopter

Un position paper sur l'ouverture des données assurantielles représentatif des attentes des différentes entités du groupe.

Notre approche

Afin d’atterrir sur une position ambitieuse du groupe Vyv autour de l’open insurance, notre parti pris a été d’impliquer les différentes entités du groupe dans la co-construction de cette position. Compte tenu de la technicité du sujet et sa méconnaissance par les différentes entités du groupe, il s’agissait avant tout d’apporter la culture nécessaire et suffisante sur les données et l’ouverture des données aux différentes parties prenantes qui allaient être sollicitées pour la co-construction de cette position. Notre proposition d’accompagnement se déroulait donc en 3 temps :

  • Appropriation : il s’agit ici d’organiser trois présentations détaillées sur les concepts clés et les applications concrètes de l’ouverture des données pour différentes populations (opérationnel.le.s, chef.fe.s de services, comité de direction groupe). Nous sommes repartis de la mise en oeuvre de l’open banking initiée en 2014 avant d’élargir le champ d’application aux données assurantielles.
  • Projection : cette phase consiste à construire la position du groupe par l’organisation de 3 ateliers en présentiel, avec les différentes entités du groupe, afin d’assurer que la position adoptée soit effectivement représentative. A l’issue de ces ateliers, il s’agissait pour nous de commencer la rédaction du “position paper” pour ensuite itérer sur cette position avec l’équipe projet.
  • Positionnement : enfin, c’est à l’issue d’une présentation du “position paper” qui vise à recueillir leurs retours et les aligner sur la vision de l’ouverture des données dans le secteur assurantiel que la position finale est arbitrée.

Toutefois, la myriade d’acteurs à solliciter issue de différentes entités et l’arrivée imminente de la première version du texte de la Commission européenne nous ont obligé à adapter notre proposition d’accompagnement au profit d’actions plus directes.

Nous avons finalement organisé une première session d’acculturation auprès du Comité data regroupant les correspondants data des différentes entités du groupe avant d’effectuer une deuxième session auprès du comité de direction “Direction Assurance Protection Sociale” (DAPS) afin d’assurer l’embarquement du top mangement et de les positionner en “sponsor” du projet.

Ces sessions d’acculturation ont été accompagnées d’un retour d’expérience de l’ancien responsable du Crédit Agricole Store qui a été un acteur clé de l’ouverture des données bancaires (open banking).

A l’issue de cette session d’acculturation, les ateliers que nous envisagions en présentiel se sont finalement tenus en distanciel. Cela a été rendu possible par une préparation rigoureuse en amont et par l’utilisation de Mural, un outil permettant de disposer d’un tableau blanc infini afin d’inviter tous les participants à partager leurs contributions en direct.

Lors de ces ateliers, nous avons proposé aux participants d’explorer un scénario plutôt maximaliste, dans lequel la Commission européenne prévoyait une ouverture maximale des données assurantielles pour améliorer le service et la protection apportée aux assurés. L’objectif de cet exercice de prospective était de permettre aux participants de se projeter dans cette situation afin de dégager les forces, faiblesses, opportunités et menaces auxquelles le groupe pourrait faire face.

Les différentes contributions ont permis à l’équipe de rédiger une première version du “position paper” qui est encore sujet à itérations, notamment suite à la publication du Financial data access and payments package par la Commission européenne le 28 juin dernier.

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