
Dans les coulisses de Numéricité : le stand up, notre rendez-vous incontournable
Dans cette série consacrée aux backstages de Numéricité, nous vous ouvrons les coulisses de notre vie de bureau, à commencer par notre rendez-vous hebdo.
Tous les jeudis sans exception à midi tapantes, le temps s’arrête. Il est l’heure de se retrouver pour un moment d’équipe : le stand-up. Grâce à la bonne volonté de chacun et chacune, il est régulièrement précédé d’un numérituel qui change à chaque fois, dont on vous reparlera bientôt… Vous serez peut être tentés de vous dire, que, comme dans toutes entreprises, nous faisons des réunions. Oui, mais non, et on vous explique pourquoi !
Le stand up, kézako ?
Comme son nom l’indique, il s’agit d’être debout. Rien de mieux qu’une réunion debout pour la rendre plus efficace. Le concept tire ses origines du Scrum – ou mêlée en français-, une méthode formalisée par Ken Schwaber dès 1995 pour développer des projets en se concentrant sur les objectifs communs. Le stand-up rappelle la métaphore de l’équipe sportive qui se retrouve avant un match. S’il prend des formes et des formats différents selon les organisations, les objectifs restent les mêmes :
- partager une vue d’ensemble des projets en cours
- partager les réussites et les difficultés
- renforcer la cohésion de l’équipe
Il fait également partie de la culture agile, en répondant notamment à trois des principes établis par l’Agile Manifesto :
- «Les utilisateurs ou leurs représentants et les développeurs doivent travailler ensemble quotidiennement tout au long du projet. »
- «Réalisez les projets avec des personnes motivées. Fournissez-leur l’environnement et le soutien dont ils ont besoin et faites-leur confiance pour atteindre les objectifs fixés. »
- «La méthode la plus simple et la plus efficace pour transmettre de l’information à l’équipe de développement à l’intérieur de celle-ci est le dialogue en face à face. »
Le stand-up chez Numéricité, l’évolution au fil des verres
Depuis sa mise en place, le stand-up a lieu une fois par semaine. Néanmoins, l’exercice est loin d’être monolithique. Dans un esprit itératif, le stand-up a pris différentes formes au gré des problématiques rencontrées à l’usage. Les premières versions du stand-up étaient plus libres et il a fallu que l’équipe prenne le pli du format. D’abord tourné vers le reporting, cela a rapidement posé des problèmes de temps. Nous avons ensuite fixé une thématique qui changeait toutes les semaines, mais il était difficile de pallier la disparité des interventions. Au fil du temps, nous avons également abandonné l’écriture des comptes rendus, qui ont perdu en plus-value pour l’équipe.
Ces premiers essais ont soulevé des interrogations quant à l’obligation de participation et de la gamification. L’expérience nous a aussi montré qu’il fallait s’assurer que chacun et chacune puisse s’exprimer, et que la vulgarisation du jargon métier doit être de mise pour que tout le monde comprenne les projets en cours.
Les évolutions du stand-up sont pour la plupart le fruit de moments décontractés, notamment des verres du jeudi soir. Preuve s’il en fallait qu’il n’y pas besoin de faire des réunions pour organiser des réunions, et que les idées peuvent germer hors des cadres formels.
Notre recette du stand-up
Si l’esprit du stand-up suit des grands principes, en pratique chaque équipe l’adapte à sa sauce. Voici nos ingrédients pour un stand-up réussi :
- rendez-vous à midi tous les jeudis
- pour chaque projet, il vous faudra créer une slide
- une slide, une minute (au-delà, un buzzer très (très) désagréable met fin à la prise de parole)
- chaque slide raconte les victoires, problèmes ou avancées majeures des missions
- toutes les semaines, la slide sera désactivée pour obliger chacun à mettre à jour sa slide et à la réactiver
- pas de mise à jour, pas de slide, pas de slide, pas de projet présenté
- parce qu’une image vaut mille mots, les projets se racontent uniquement en image

Le stand-up, plus qu’une réunion hebdo
Venant tous et toutes d’horizons différents, l’exercice du stand-up n’est pas forcément quelque chose qui coule de source. C’est comme cela que l’idée d’en parler nous est venue. Comment un point de rencontre hebdomadaire peut devenir la clef de voûte du collectif ? On a donc interrogé l’équipe, et on s’est également prêté à l’exercice.
À la com’, le stand-up est pour nous un bon moyen de montrer à nos collègues ce sur quoi on travaille. Nos projets sont parfois un peu abstraits pour le reste de l’équipe. Cela nous permet de créer des ponts entre nos métiers et de leur montrer comment leurs missions sont étroitement liées aux nôtres. C’est aussi l’occasion de souligner l’importance de travailler de concert, et de les remercier régulièrement pour leurs contributions à nos différents formats. Les informations partagées lors du stand-up peuvent aussi rapidement se transformer en idées, nourrir le calendrier éditorial et nous permettre d’anticiper nos productions.

Joana, notre office manager, nous disait que c’était un moment “utile pour nous qui facturons, ça nous permet d’être au courant de tout ce qui se passe, et de voir si on n’a pas loupé des infos.” Wissem, juriste, soulignait que cela permet d’avoir “de la visibilité sur l’activité des autres, de partager des trucs sympas. C’est le seul moment hebdomadaire où on peut vraiment partager tous ensemble.”
C’est aussi l’occasion d’apprendre les un·es des autres, de débroussailler des notions techniques liées à nos métiers. L’une des conditions, et le défi, du stand-up qui réunit toutes nos expertises c’est de rester intelligible pour tout le monde. Dans la nouvelle version du stand-up, nous avons introduit 3 minutes de démo. Que ce soit un projet en cours, un outil en développement ou une notion, ces 3 minutes seront utiles à tous. Laura, consultante, notait aussi que le stand-up c’est l’occasion de “se rendre compte si, individuellement, on peut être utile pour les autres pôles, sur une question, une thématique ou un acteur qu’on connaît.” Demander un coup de main, ou en proposer un spontanément, ce temps est propice au partage.
Plus qu’une réunion hebdomadaire, le stand-up est un moment de dialogue autour de nos projets, de contribution au développement du collectif, et de fédération autour de ce qui nous réunit au sein de Numéricité. Faire mieux, progresser et s’améliorer ensemble, c’est ce qui nous guide dans nos missions et dans la façon dont nous fonctionnons au quotidien. Comme tout ce que nous faisons, le stand-up sera sûrement amené à évoluer en fonction des retours de l’équipe. On vous tiendra au courant !
A bientôt pour un nouvelle plongée dans nos coulisses !