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DATAFID, un laboratoire de la transformation numérique et data des administrations

Les 29 et 30 avril derniers, la communauté DATAFID s’est réunie pour clôturer trois années de coopération entre les 18 administrations des six pays partenaires du projet : le Sénégal, le Togo, la Mauritanie, le Cameroun, le Niger et la Côte d’Ivoire.

Au cours du projet, les experts mobilisés et les agents des administrations ont travaillé ensemble pour construire une communauté pionnière dans l’utilisation et la valorisation des données. Entre économie numérique et science des données, DATAFID a contribué à la montée en compétences des agents des pays bénéficiaires, et à la progression des méthodes de mobilisation des recettes et de lutte contre la fraude.

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Tirer le bilan, envisager l’avenir

La première journée a été l’occasion de revenir sur les avancées significatives en matière de prise en compte de l’économie numérique et de l’analyse des données pour les administrations fiscales et douanières.

Parmi les réussites et fiertés partagées :

  • la possibilité de formaliser des cadres novateurs pour améliorer le potentiel fiscal de l’économie numérique
  • les clefs de voûte que sont la formation et la montée en compétences : les modules de la FERDI, les TP du datalab et le parcours ENSEA ont permis de créer un véritable écosystème de compétences sur la lutte contre la fraude et la mobilisation des recettes. Un chiffre partagé : 20% de l’effectif DATA de l’OTR du Togo formé !
  • l’approche exploratoire choisie pour réaliser des cas d’usage data, sélectivité, analyse miroir, l’usage de briques open source, et le dialogue constant entre le métier et la technique sont gages de réussite, de souveraineté et d’autonomie

Pour clore cette première journée, les participants du projet se sont mis dans la peau de futurs bénéficiaires, chefs de projets ou décideurs pour proposer des axes d’approfondissements.

Ce que nous en retenons : la force de la communauté !

DATAFID, un laboratoire de la transformation numérique et data des administrations

De nombreuses discussions ont rythmé la seconde journée du séminaire de clôture DATAFID. Parmi les messages clés délivrés par les intervenants lors des tables rondes en plénière :

  • La transformation numérique doit être guidée par les usages et la valeur, et bénéficier d’un support politique fort. Des approches peuvent l’accélérer : procéder par petits pas, s’appuyer sur le développement de briques réutilisables et transformables en “communs”, l’ouverture et la circulation des données.
  • Il n’y a pas UN modèle de transformation numérique : des outils existent, comme des modèles de maturité qui aident à l’auto-évaluation et la priorisation des actions. Pour définir une trajectoire réaliste de transformation numérique, il est nécessaire de confronter ces outils génériques au terrain et à d’autres facteurs, comme la connectivité par exemple.
  • Mener une politique publique de la donnée est l’occasion d’ouvrir un dialogue efficace entre experts techniques, directions métiers et utilisateurs finaux, et ainsi utiliser les données au service de l’amélioration de l’action publique.
  • S’il est nécessaire de connaitre les limites et les biais techniques et non techniques des technologies d’IA, ces systèmes offrent de nombreux potentiels aux administrations.

La manière dont le projet DATAFID a été mené illustre ces bonnes pratiques : des formations et des cas d’usages adaptés à la maturité numérique des agents et des administrations, déployés sur une infrastructure open source #Onyxia, et un rapprochement entre métiers de l’administration fiscale et douanière et métiers du numérique !

Nous avons profité de cette deuxième journée pour affiner notre vision commune sur des enjeux transverses à DATAFID : les méthodes agiles, les ressources humaines, la qualité des données et l’usage de l’open source.

Ceux qui en parlent le mieux, ce sont les acteurs du projet

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